1. |
Rappelle-toi
02:48
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Quand tout a commencé
Pour moi c’était fini
Jamais j’aurais pensé
T’attendre ici
Le jour
Où t’as pressé ta tempe sur la mienne
Je t’ai pris pour l’un de ceux qui vont et qui viennent
Qu’est-ce que tu fais dans ma cour
Je ne cherche pas
Je ne cherche pas l’amour
Tu es un compte à rebours
Que veux-tu de moi
Que je vienne à ton secours
J’ai donné déjà
J’en ai vu d’autres avant toi
Qu’est-ce que tu fais dans ma cour
Je ne cherche pas
Surtout, surtout pas l’amour
Je t’ai laissé passer
J’ai pas pris la sortie
J’aurais dû me douter
Que viendrait l’envie
De voir
Où nos corps aimantés nous mènent
Où se rendent les routes les plus incertaines
Qu’est-ce que tu fais dans ma cour
Je ne cherche pas
Je ne cherche pas l’amour
Tu es un compte à rebours
Que veux-tu de moi
Que je vienne à ton secours
J’ai donné déjà
J’en ai vu d’autres avant toi
Qu’est-ce que tu fais dans ma cour
Je ne cherche pas
Surtout, surtout pas
Mais
Moins je cherche et plus je trouve
Et toi
Vois-tu les portes que tu ouvres
En moi
Qu’est-ce que tu fais dans ma cour
Je ne cherchais pas
Je ne cherchais pas l’amour
Si c’est un compte à rebours
Je compte sur toi
Remonte-le tous les jours
Je croise les doigts
S'il te plait, rappelle-toi
Si tu viens jouer dans ma cour
Je n’attendais pas
Je n’attendais pas l’amour
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2. |
Je n'habite pas chez moi
03:24
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Comme une âme dans un pantin
Comme une voiture dans un ravin
Je suis là où ça n’va pas
Comme un fantôme dans le miroir
Comme une ombre dans ton histoire
Je n’habite pas chez moi
C’est en revenant ici
Où rien n’a vraiment bougé
Que je me rends compte enfin
À quel point moi j’ai changé
J’en ai assez des faux-semblants
De la honte et des gants blancs
Qui ne me servent plus à rien
Comme une roue sur le tarmac
L’amoureux qui part à l’entracte
Je n’te laisse pas le choix
Comme un doute dans le certain
Une tache sur le dessin
Je ne m’effacerai pas
C’est en revenant ici
Où rien n’a vraiment bougé
Que je me rends compte enfin
À quel point moi j’ai changé
J’en ai assez des faux-semblants
De la honte et des gants blancs
Qui ne me servent plus à rien
J’en ai assez de faire semblant
Et d’excuser les absents
Qui n’ont pas su tenir ma main
J’en ai assez des faux-semblants
De la honte et des gants blancs
Qui ne me servent plus à rien
J’en ai assez de faire semblant
Et d’excuser les absents
Qui n’ont pas su tenir ma main
ah ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah
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3. |
Va savoir
03:06
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Où est passée la lumière
Qui traversait la chambre
Encore hier
Où va le temps que je perds à l’attendre
ah-ah-ah-ah
Où s’envolent les prières
Quand dansent dans mon ventre
Les chimères
Quand plus personne ne veut les entendre
Va savoir si demain
Le petit jour lèvera les ombres
C’est un art que mes mains
Devront apprendre
On s’éloigne
Je t’épargne
Je les connais mes détours
Laisse-moi aller
Je reviendrai
Quand j’en aurai fait le tour, mon amour
Qui sont ces âmes légères
Qui savent mieux suspendre
L’éphémère
Qu’est-ce qu’au fond j’ai tant de mal à comprendre
Va savoir si demain
Verra la fin des années sombres
Tôt ou tard
Le destin devra répondre
On s’éloigne
Je t’épargne
Je les connais mes détours
Laisse-moi aller
Je reviendrai
Quand j’en aurai fait le tour
On s’éloigne
Je t’épargne
Je les connais mes détours
Laisse-moi aller
Je reviendrai
Quand j’en aurai fait le tour, mon amour
Quand j’en aurai fait le tour, mon amour
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4. |
La peur du vide
02:56
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T’as plongé les deux mains
Dans la matière sensible
À ne savoir que faire du trop-plein
Fait sauter les fusibles
T’as remis à demain
Les beaux rêves impossibles
Autant que le grand examen
De ta conscience libre
Dis-moi ce qui t’effraie
Je te dirai qui tu es
Dis-moi ce qui t’effraie
Je te dirai qui tu es
T’as rempli le bassin
De tes angoisses liquides
Les pieds sur le bout du tremplin
Sondé la peur du vide
T’as caché ton venin
Coulé l’encre invisible
Tout enterré dans ton jardin
Au lieu d’affronter les possibles
ah-ah-ah
ah-ah-ah
Dis-moi ce qui t’effraie
Je te dirai qui tu es
Dis-moi ce qui t’effraie
Je te dirai qui tu es
Dis-moi ce qui t’effraie
Je te dirai qui tu es
Je connais ton secret
Ton repaire imparfait
Je connais ton secret
Tes failles et tes regrets
Je connais ton secret
Au fond, est-ce un secret
T’as rempli le bassin
De tes rêves impossibles
Les pieds sur le bout du tremplin
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5. |
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Chercher les réponses
Et ne trouver
Que mille questions à poser
Marcher dans les ronces
Qui pavent les vallées
En revenir les yeux fanés
Ouh
Souvent je me demande si j’avance
Ou si je m’enfonce
Ouh
J’ai l’impression que pour fleurir
Il faut que je renonce
Moi qui croyais avoir tout vu
Je me retrouve à poser nue
Devant mon reflet décousu
Envie de fuir
L’envie de me fuir
Ne plus mentir
Chercher les réponses
Et ne croiser
Que des échos du passé
Courir en silence
De peur d’éveiller
Les astres alignés
Ouh
Souvent je me demande si j’avance
Ou si je m’enfonce
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
J’ai l’impression de me réduire
Aux mots que je prononce
Moi qui croyais avoir tout vu
Je me retrouve à poser nue
Devant mon reflet décousu
Envie de fuir
L’envie de me fuir
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Moi qui croyais avoir tout vu
Je me retrouve à poser nue
Devant mon reflet décousu
Envie de fuir
L’envie de me fuir
Moi qui croyais avoir tout vu
Je me retrouve à poser nue
Devant mon reflet décousu
Envie de fuir
L’envie de me fuir
Envie de fuir
L’envie de me fuir
Ne plus mentir
Ne plus mentir
Ouh
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6. |
Coffre-fort
04:28
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Il y a en moi
Un livre ouvert et un coffre-fort
Parle tout bas
Que ça ne se faufile pas dehors
Au fond de moi
Une sentinelle, un tout petit soldat
Qui pense trop à la mort et surveille
Si les endormis respirent encore
Pulsion de vie ou mauvais sort
Si je ne m’explique pas
Chaque fois que je gâche la fête
Je me demande qui de nous deux
J’épargne du casse-tête
Au fond de moi
L’enfant fragile et l’être difficile
Celle qui se noie
Pour qu’on ne quitte pas son île
Il y a en moi
Des traces d’ange et de danger
L’immense choix
Entre la rivière et le brasier
Qu’arrive-t-il si tu nous laisses entrer
Si tu ne m’entends pas
Chaque fois que je crie dans ma tête
Je me demande qui de nous deux
Je protège des tempêtes
Mais si tu veux
Je dessinerai une fenêtre
Et entre loin et tes yeux
Tu me retrouveras peut-être
Où tu ne m’attends pas (ah-ah-ah)
Ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah
Ah-ah-ah-ah
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7. |
Cent mille colères
03:07
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Si à cause de toi
Je me méfie des hommes
De tout ce qu’ils posent sur moi
Je reconnais que tu as fait
De ton mieux avec ce que tu savais
Ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh
Je n’ai jamais manqué de colère
Mais se sont perdus en chemin
Cent mille mémos incendiaires
Mon esprit tourne sa langue
Dis-moi
On fait comment pour se défendre ?
Je ne supporte pas la lumière
Qui plombe sur mon corps
Tu me voulais grande et fière
Je ne suis jamais devenue grande
Dis-moi
Comment on fait pour se reprendre ?
Dis-moi
Je fais comment pour me déprendre ?
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8. |
Bonne fête maman
00:52
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(Fragment du mois d’août 1992)
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9. |
Portage
03:57
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Te souviendras-tu du temps
Où tu cueillais les fleurs sauvages
Te rappelleras-tu le printemps
Sur nos visages
Reverras-tu les moments
De l’autre côté du voilage
Quant à courir contre le vent
Tu portais nos bagages
On dit que tu oublieras
Hum-hum-hum-hum-hum
Nous marcherons ensemble
Ton cœur est jeune même si tes mains tremblent
Et je le borderai
Comme tu berçais les enfants
Avant
Je t’entends encore me parler
De garder le bon et d’expirer le tourment
Je vois lentement se figer
Nos rôles changeants
Il n’y avait que toi pour panser
Les genoux meurtris d’avoir goûté le ciment
Les mots dont t’as perdu les clés
Tu sais je les entends
Et je sais que tu m’oublieras
Ah-ah-ah-ah-ah
Nous partirons ensemble
Ton dos est fort, plus que le mien il me semble
Mais je te porterai
Mais je te porterai
Mais je te porterai toujours
Où l’on porte l’amour
Ah-ah-ah-ah
Ah-ah-ah-ah
Ah-ah-ah-ah
Ah-ah-ah-ah
Mais je te porterai toujours
Où l’on porte l’amour
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10. |
Encore
03:50
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Je connais déjà le refrain
Je l’ai appris par cœur
C’est d’abord à nous qu’il revient
De nourrir le bonheur
Mais il se fait tard et le doute
S’épuise moins que moi
Il m’apparaît souvent le soir
Et me prend dans ses draps
Cette prison n’est qu’une prison de pensées
Je sais, au fond, les portes ne sont pas verrouillées
Avant d’avoir écoulé mon temps
Je veux me rappeler
Que le vent
Pourrait se lever
Et que s’il veut le faire
Je peux faire comme lui
Encore
Je remonte dans le manège
La grande roue des heures
Même si maintenant j’ai du mal
À survivre en hauteur
Je lance un regard sur la route
Les jours goûtent pareils
Quand on a faim d’un repos
Étranger au sommeil
Cette prison n’est qu’une prison de papier
Dont le toit finira demain par s’envoler
Avant d’avoir écoulé mon temps
Je veux me rappeler
Que le vent
Pourrait se lever
Et que s’il veut le faire
Je peux faire comme lui
Encore
Et que s’il veut le faire
Je peux faire comme lui
Encore
Et que s’il veut le faire
Je peux faire comme lui
Encore
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11. |
Les ponts
02:55
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|||
J’ai coupé mes cheveux
Pour me sentir vivante
Et espéré pour deux
Les étoiles filantes
Qu’en est-il de l’étoffe
Et qui se fait le juge
Des amours-catastrophes
Qu’on prend pour des refuges
Soudée contre toi
À l’abri des dilemmes
J’ai balayé cent fois
Les traces du problème
Mais en cherchant les mots
Pour nommer mes erreurs
J’ai retrouvé le goût
De respirer ailleurs
Et même si mes jambes
Tremblent sous le poids
Des mémoires et des kilomètres
Je traverserai les ponts
Entre la paix et moi
À m’agiter le sang
Cultiver nos poèmes
J’ai omis trop souvent
De m’étreindre moi-même
Et j’ai joué le jeu
Des grandes joies de décembre
Mais c’est qu’après les feux
J’ai soufflé sur nos cendres
Comme imprégnée de toi
Un torrent dans mes veines
J’ai sacrifié mille fois
Le calme pour la peine
Mais en trouvant les mots
Cachés dans ma pudeur
J’ai touché le noyau
Qui mène à la douceur
Et même si mes jambes
Tremblent sous le poids
Des mémoires et des kilomètres
Je traverserai les ponts
Entre la paix et moi
[...]
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San James Montreal, Québec
San James, c’est à la fois le bunker et l’explosion. Véritable catalogue des sentiments humains, sa musique documente l’effondrement de ces ponts que l’on croyait indestructibles, tout en nous inspirant chaque fois l’élan nécessaire pour traverser la prochaine rivière. ... more
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